• Hillary Clinton a averti Téhéran<o:p></o:p>


     (Sources: Reuters)

    Hillary Clinton a averti Téhéran que, si elle était élue présidente en novembre et que les dirigeants iraniens lançaient une attaque nucléaire sur Israël, les Etats-Unis pourraient "totalement les réduire à néant".<o:p></o:p>

    La candidate à l'investiture démocrate en vue de la présidentielle a déclaré vouloir que les Iraniens sachent ce qu'elle était prête à entreprendre dans le but de dissuader d'une attaque nucléaire sur Israël.<o:p></o:p>

    "Je veux que les Iraniens sachent que si je suis présidente, nous attaquerons l'Iran", a déclaré Clinton sur la chaîne ABC.<o:p></o:p>

    "S'ils tentent stupidement, lors de ces dix prochaines années, de lancer une attaque contre Israël, nous serons en mesure de les réduire à néant (obliterate)", a-t-elle assuré.<o:p></o:p>

    "C'est terrible de dire cela, mais ces gens qui dirigent l'Iran doivent le comprendre, car cela les dissuadera peut-être d'entreprendre quelque chose d'irréfléchi, de stupide et de tragique", a poursuivi l'ancienne première dame.<o:p></o:p>

    Lors d'un débat une semaine auparavant, elle avait tenu des propos moins virulents, promettant des "représailles massives" contre l'Iran en cas d'attaque contre Israël.<o:p></o:p>

    "ATTITUDES BELLICISTES"<o:p></o:p>

    Le sénateur de l'Illinois Barack Obama, opposé mardi à Clinton lors des primaires démocrates de Pennsylvanie, a jugé ces propos belliqueux.<o:p></o:p>

    "Ces dernières années, nous avons souvent assisté à l'emploi d'expressions comme 'réduire à néant'", a-t-il souligné dans une autre interview diffusée elle aussi sur ABC. "En fait, cela ne donne pas de bons résultats. Je ne m'intéresse donc pas aux attitudes bellicistes".<o:p></o:p>

    Obama s'est borné à dire qu'il réagirait le cas échéant "fermement et promptement" à une attaque iranienne contre Israël ou tout autre allié des Etats-Unis.<o:p></o:p>

    Téhéran, que Washington et plusieurs autres capitales occidentales accusent de développer des armes atomiques, a mis en garde à de nombreuses reprises contre les conséquences dévastatrices de toute attaque israélienne ou américaine de ses installations nucléaires.<o:p></o:p>

    L'Iran assure que son programme nucléaire ne répond qu'à des ambitions civiles de production d'électricité.<o:p></o:p>

    Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad avait affirmé en 2005 que l'Etat d'Israël devait être "rayé de la carte". La semaine dernière, un haut responsable militaire iranien n'a pas hésité à affirmer que Téhéran "éliminerait" Israël en cas d'attaque de l'Etat juif.<o:p></o:p>

    Texte de: David Morgan, version française Gregory Schwartz<o:p></o:p>



    Arche de Zoé : Idris Deby traité de voleur, la consécration !

    lundi 14 avril 2008 <b_auteurs_un> Botowamungu Kalome (AEM). Source: Afrique échos. </b_auteurs_un>

    Dans cette affaire qui pue le mépris de l’Afrique, les 103 enfants n’auront été que de vulgaires marchandises dans un marché d’adoption en déprime, puis un enjeu pour une diplomatie française directive, condescendante. Pour sa part, le président tchadien Idris Deby a été impeccable, irréprochable, irrésistiblement au dessus du lot dans son rôle de bouffon en chef. Après avoir théâtralisé une sainte colère en assimilant l’opération carrément à la traite négrière et en criant à un trafic lié à la pédophilie, le chancelant chef d’État s’est précipité à signer une décision de grâce en toute vitesse comme pris soudain d’une envie naturelle irrépressible. Si vous cherchez une explication à cela, le leader de l’Arche de Zoé, Eric Breteau en a une bien bonne : « Dans cette affaire, il n’y a pas de parties civiles identifiées. On sait donc que les 6,3 millions d’euro d’amende, s’ils sont versés, vont aller dans les poches d’Idriss Deby ». Même pas la reconnaissance du ventre…


    Même si je ne devrais pas l’écrire là, afin de préserver l’image d’un journaliste responsable, je dois avouer que quand Eric Breteau avait lâché cela, j’avais jubilé : «  C’est bien fait pour Idris Deby, ça lui apprendra à jouer l’épouvantail, puis le bouffon pour finir en minable président aux ordres de la sarkozye au grand mépris de la justice de son pays ». Conséquence : son garde des sceaux s’époumone à supplier la France pour qu’au moins l’amende soit versée. Contrairement pourtant au bon sens et peut-être même à la loi, la justice française qui devait appliquer la peine prononcée à Ndjamena « oublie » d’exiger le paiement de l’amende fixée.

    En pleine crise de cette affaire, la secrétaire d’État française aux droits de l’homme, Rama Yade, avait qualifié Eric Breteau et ses compères d’illuminés, il est à craindre que ce personnage ne soit plus que cela. À peine gracié par le président tchadien, le concerné s’est mis à tirer à tout va et a enfilé l’habit du héros : « En montant cette opération, nous avons voulu dénoncer haut et fort la passivité des autorités internationales sur le drame du Darfour ». Ce n’est pourtant pas le discours qu’il avait tenu aux familles qui ne cherchaient que l’adoption et à qui il avait promis d’y arriver en camouflant tout cela par une évacuation sanitaire quitte à ce qu’elles passent, de fait, du statut de famille d’accueil à celle d’adoption en usant des subterfuges juridiques. Le fait que certaines familles candidates à l’adoption aient porté plainte pour « escroquerie » est pourtant significatif.

    Significatif mais pas suffisant pour qu’Eric Breteau se démonte. Dès sa sortie de prison, c’est un héros que les télés, radios et journaux français se sont précipités de recevoir et d’interviewer. Le prisonnier gracié par Deby est virevoltant, vindicatif, offensif et met tout le monde en cause : l’ex première dame Cécilia Sarkozy, les ministères de justice, des affaires étrangères et même la Brigade des mineurs où il aurait été mis en garde avant l’opération. Et quand on lui rappelle que le ministère des affaires étrangères avait alerté la justice cinq jours après l’avoir reçu, Eric Breteau se targue, malgré tout et sans rire, du feu vert et des encouragements tacites de ce ministère. Les journalistes qui l’interrogent sont respectueux du personnage, ils n’osent pas des questions qui fâchent : par exemple pas un seul mot sur les enfants sur lesquels on avait posé des pansements et plâtres pour simuler des fractures et des blessures. Les Français ont inventé un nouveau type de journalisme : donner la parole, offrir une tribune… surtout ne pas embarrasser son invité ou le contrarier en relevant ce qui cloche dans son discours. Peut-être qu’il en a été ainsi parce qu’il s’est agi de petits Africains.

    Au fait, pourquoi aucun chef d’État africain n’a jamais songé à demander la grâce pour ses compatriotes condamnés à des peines de prison pour des broutilles du genre « s’est maintenu sur le territoire français en dépit d’un ordre de quitter le territoire » ou « rébellion et refus d’embarquer dans un avion suite à un ordre de quitter le territoire français » ? Tiens, et si par exemple, Mouammar El Kadhafi conditionnait ses achats en France par la régularisation de tous les sans-papiers et la grâce de tous les clandestins africains en France ? Nicolas Sarkozy, qui ne lui a jamais rien refusé, céderait sans doute… Comme quoi à chacun son Deby.



    Les bons baisers de Paris

    <st1:personname productid="la France" w:st="on">La France</st1:personname> complice et Yoro joue le jeu en se roulant (pour qui ?) dans la farine ! Entre temps nous restons sans nouvelles de Mr Ibni Oumar Mahamat Salet !

    <o:p></o:p>

    L’opposant tchadien, M. Ibni Oumar Mahamat Saleh, ainsi que beaucoup d’autres personnes non encore identifiées ont été arrêtées le 3 février 2008. Trois corps rejetés par le Chari et retrouvés dans le creux en face du Ministère de <st1:personname productid="la Défense" w:st="on">la Défense</st1:personname> tchadienne, ont été enterrés à la hâte sans autopsie.<o:p></o:p>

    Selon des confidences concordantes qui circulent en ce moment dans le milieu des militaires proches de Deby, l’opération a été coordonnée par Deby en personne, il était donc en permanence en contact direct avec tous les groupes chargés d’arrêter les hommes politiques ; chaque fois que l’un de ces hommes est arrêté, il est immédiatement informé et c’est lui-même qui indique où il faut l’emmener et de ce qu’il faut en faire. Les méthodes actuellement utilisées par le gouvernement, sur instruction de Deby, sont tout simplement celles de l’ancienne DDS. On fait circuler des rumeurs, que tel a été vu là, que tel autre se trouverait à tel endroit…. Le temps de créer la confusion dans l’esprit des proches parents, de leurs militants et des tchadiens. C’est aussi le temps donné aux différentes missions ministérielles pour essayer de convaincre leurs interlocuteurs. Alors il serait temps de tirer des conclusions, car Ibni n’est pas ce genre d’individus qui peuvent passer inaperçus dans cette petite ville de N’Djamena. Et puis, vivant, il se serait présenté à sa famille et auraient fait des déclarations aux médias. <o:p></o:p>

    Ainsi, Deby a assassiné Ibni ; une des plus illustres hommes politiques tchadiens, un grand cadre du pays. Dans son parcours politique, Ibni Oumar Mahamat Saleh a eu à collaborer avec Deby. Il a découvert l’homme, ses méthodes et  a définitivement coupé avec lui et choisi la voie des urnes pour chasser l’homme. Ibni a une personnalité très différente. Il en est de même pour son parcours politique, mais il est probablement parmi les rares tchadiens à refuser tout compromis et compromission avec Deby ; à refuser les dictats de la françafrique (<st1:personname productid="la France" w:st="on">la France</st1:personname> l’en voulait pour cela ?); il croit fermement à l’alternance politique par la voix des urnes. Il refusait de faire l’apologie de la lutte armée, tout en respectant le choix des autres.<o:p></o:p>

    Les tchadiens attendent sans grand espoir la réaction de la communauté internationale, particulièrement de l’UE et des USA. Ceux là même qui ont condamné la prise du pouvoir par les armes, qui ont soutenu Deby et qui s’apprêtent à le soutenir d’avantage avec le déploiement de l’Eufor. Comment l’UE va regarder les tchadiens, en parlant de la démocratie et de l’alternance sous Deby ? Quant à <st1:personname productid="la France" w:st="on">la France</st1:personname>, il n’y a plus de mots pour la qualifier, il faut tout simplement se soulever contre elle.<o:p></o:p>

    Adaptation du texte original de Mahamat Ahamat, N’Djamena, publié sur le site : www.tchadactuel. Com.  <o:p></o:p>


    Vous voyez que la France a du coeur?


    Le mal qui ronge une majorité silencieuse en Afrique.


    Les bons baisers de Paris<o:p></o:p>

    «Idriss Déby a roulé tout le monde dans la farine»<o:p></o:p>

    L'opposant tchadien, Ngarlejy Yorongar, en exil en France depuis le 6 mars, confie dans un entretien avec RFI, les circonstances de son arrestation et les conditions dans lesquelles il a été détenu, au secret, durant près d'un mois. Ngarlejy Yorongar parle aussi de l'ex-président Lol Mahamat Choua, détenu dans la même prison et de Ibni Oumar Mahamat Saleh, dont il craint qu'il ne soit mort des suites de mauvais traitements reçus dès les premiers jours de son incarcération.<o:p></o:p>
    <o:p>
    </o:p>RFI
     : Ngarlejy Yorongar, comment vous portez-vous ?

    <o:p></o:p>

    Ngarlejy Yorongar : « Mi-figue, mi raisin ! »  En prison, j’avais les pieds liés par une grosse chaîne, ce qui a provoqué la sciatique invalidante que je traîne depuis lors. Mais avant de répondre à votre question, permettez-moi de m’acquitter d’un devoir, celui de remercier son Excellence, Omar Bongo, qui est intervenu immédiatement, dès le dimanche 3 février, entre 19 heures et 21 heures. Il a immédiatement réagi en téléphonant à Idriss Deby. Le président Wade aussi est intervenu promptement tout comme le président Compaoré. Je remercie le président Paul Biya qui m’a fait l’honneur de m’accueillir et également de me protéger ainsi que le président Sarkozy qui est intervenu, et en plus de cela, qui m’a offert un billet, un visa. <o:p></o:p>

    RFI : Le président Deby affirme qu’Ibni (Mahamet Saleh) et vous-même n’avaient jamais été arrêtés, ni par l’armée, ni par la garde présidentielle. <o:p></o:p>

    Ngarlejy Yorongar : Idriss Deby a « roulé tout le monde dans la farine ». Il ment. Je connais le chef d’équipe qui est venu m’arrêter. Je le connais de visage, mais pas de nom. Mais je retrouverai un jour son nom. Le dimanche, c’est vers 17heures qu’une équipe de militaires est venue à bord d’une Toyota, portant des brassards jaunes de l’armée nationale tchadienne. Ils sont venus, ils m’ont arrêté, ils m’ont tabassé devant ma femme et mes enfants. Leur chef a tiré sur mon chauffeur, il lui a blessé la main. C’est ainsi qu’on m’a enlevé. Donc, on m’a emmené à Farcha, à l’ouest de Ndjamena. On m’a conduit derrière cette bâtisse-là, où se trouvait monsieur Lol (Mahamat Choua) en train de prier. Il était vers les 18 heures, je crois. Après moi, c’est Ibni qu’on a emmené. Ibni, on ne l’a pas conduit directement dans notre direction, mais on l’a amené directement devant les portes des cellules ; parce que lui, on l’a conduit directement sur le fleuve des coups de crosse, de coups de poing et de coups de pied. <o:p></o:p>

    RFI : Cela, vous l’avez vu ? <o:p></o:p>

    Ngarlejy Yorongar : Je l’ai vu distinctement. <o:p></o:p>

    RFI : Il était loin de vous à ce moment-là ? <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>Ngarlejy Yorongar : Il était à environ 5 ou 6 mètres. <o:p></o:p>

    RFI : Il vous a vu ?<o:p></o:p>

    Ngarlejy Yorongar : Non, je ne crois pas, parce qu’on l’a tellement tabassé qu’il ne pouvait pas me voir ; mais moi, je l’ai vu. <o:p></o:p>

    RFI : Il avait ses lunettes ?<o:p></o:p>

    Ngarlejy Yorongar : Non, il n’avait pas ses lunettes. Et même si vous avez des lunettes, on les écrase ! Donc, on l’a conduit devant les cellules, et c’est là où on l’a enfermé. Donc Lol est à ma gauche, dans une cellule et Ibni à ma droite. Je suis au milieu, séparé par des murs. Donc, je suis au courant de tout ce qui se passe chez les voisins. L’indication que quelqu’un vit dans une cellule, ce sont les portes qui s’ouvrent, à 14 heures, 15 heures, pour le repas. Le jour où il n’y a pas d’ouverture de cellule, cela veut dire que vous n’êtes plus là. Monsieur Ibni, quand il a été tabassé, je crois qu’entre le 4 et le 6 février, il est mort. Ou il est mort, ou il a sombré dans le coma, ou on l’a enlevé et on l’a emmené à l’hôpital. Mais pour moi, il est mort ; parce que compte tenu de la panique qui s’est emparée des gardiens dans la cour, il ne s’agissait pas d’un simple coma ou quelqu’un qui est extrait pour être emmené à l’hôpital. Moi, j’ai vu à travers les persiennes quelqu’un qu’on a « trimballé », comme s’il était mort. <o:p></o:p>

    RFI : Et quand vous avez vu ce corps devant vous, c’était quel jour ? <o:p></o:p>

    Ngarlejy Yorongar : Je ne me rappelle pas exactement de la date. Cela doit être entre le 4 et le 6 (février). C’est confirmé par la présence de celui qui nous a arrêtés, que l’on appelle directeur général. Il est venu, il a passé un certain temps avec l’homme, avant de venir chez moi. Il m’a remis des médicaments et il est parti. <o:p></o:p>

    RFI : Est-ce que vous avez entendu la voix d’Ibni avant sa disparition ? <o:p></o:p>

    Ngarlejy Yorongar : Non, tout était calme chez monsieur Ibni. Je crois qu’il était trop mal en point pour parler. Mais vu l’état dans lequel on l’a mis, je crois que dès les premiers jours, il était mal en point. <o:p></o:p>

    RFI : En fait, la seule fois où vous l’avez vu… <o:p></o:p>

    Ngarlejy Yorongar : C’est le soir de notre arrivée, quand on l’a tabassé, cogné de coups de pied, de coups de poing, de coups de crosse, cela je l’ai vu ; mais les autres jours, je ne l’ai pas vu. Je ne l’ai même pas vu sortir comme Lol, quand on sort le matin pour aller faire ses besoins. <o:p></o:p>

    RFI : Et ce moment de panique où vous pensez que les geôliers ont découvert que peut-être Ibni n’était plus des nôtres ; ce moment de panique, vous ne savez pas si c’est le lendemain matin, le lundi 4, ou le mardi 5, ou le mercredi 6 (février) ? <o:p></o:p>

    Ngarlejy Yorongar : Non, pour moi, c’est entre le 4 et le 6 ; parce que le 6, quand le directeur général est venu, c’est lui (pour mémoire) qui m’avait cogné sur la tête et qui a tiré sur mon chauffeur. Le 6, il était devenu très gentil. Donc, je crois qu’il y a quelque chose qui s’est passé quand les gens paniquaient dans la cour. Il y en a qui téléphonait - je ne sais pas si c’est le chef – paniquant en disant : « Passez par Bap, passez par Bap, c’est urgent, il faut venir ». Et il y a plusieurs voitures qui sont entrées dans la cour. Donc, c’est ce jour-là que monsieur Ibni n’a plus jamais ouvert sa porte... <o:p></o:p>

    RFI : On arrive au jeudi 21 février, c’est le jour où vous sortez de votre cellule. <o:p></o:p>

    Ngarlejy Yorongar : Entre 2 heures et 3 heures du matin, deux personnes, deux geôliers entrent dans ma cellule, torches en main. Ils m’ont bandé les yeux avec un morceau de tissu rouge et on me fait lever, on me dit d’avancer, la chaîne au pied. <o:p></o:p>

    La chaîne m’empêchant d’avancer, je dis : « je vais prendre le bout de la chaîne, sinon je risque de ne pas marcher ». Donc on m’a permis de prendre le bout de la chaîne, c’est comme cela que l’on m’a conduit à la voiture où on m'a jeté. On a tourné, tourné, tourné et arrivés quelque part, on m’a fait descendre. On m’a enlevé le bandeau, on m’a enlevé la chaîne, on m’a fait coucher entre deux tombes et je leur ai dit que je voulais prier. Je voulais faire ma dernière prière, parce que je savais de quoi il s’agissait.<o:p></o:p>

    On m’a giflé d’abord, et puis on m’a dit : « Vas-y ». Je me suis mis à genoux, j’ai prié Dieu, j’ai demandé à Dieu de leur pardonner ce qu’ils étaient en train de faire, parce qu’ils ne savent pas ce qu’ils font. Quand j’ai dit cela, on m’a giflé encore. J’ai continué ma prière et j’ai terminé. <o:p></o:p>

    Après, ils ont réfléchi et ont dit : « Nous sommes venus pour te tuer et tu demandes à Dieu d’être clément, de nous pardonner ». Cela veut dire quoi en arabe ? Dans ma cellule, ils parlaient parfaitement français, mais au cimetière, ils ne parlaient que l'arabe. Ils se sont retirés juste à 1 mètre ou 1 mètre 50, ils se sont chuchotés quelque chose à l’oreille et ils ont tiré une balle dans ma direction. La balle a soulevé la terre de la tombe sur laquelle j'étais puis, ils sont entrés dans la voiture, sans chercher à savoir si j’étais à terre ou pas. Ils ont démarré la voiture.<o:p></o:p>

    Quand je les ais vus démarrer la voiture, que j'ai vu qu’ils ne s’arrêtaient pas ou qu’ils ne revenaient pas, je me suis levé. Comme cela faisait 19 jours que je portais des chaînes aux pieds, je n'ai pas pu marcher immédiatement, je titubais, je tombais. Arrivé quelque part, j’ai vu une hutte dans le reboisement à gauche. Quand vous allez au cimetière de Ngonmba, il y a une hutte faite par deux gardiens. D’ailleurs, les gardiens en question croyaient que j’étais un revenant, parce qu’ils sont au cimetière. Les Africains croient encore aux revenants <o:p></o:p>

    Je me suis présenté, et il s’est trouvé que c’était des parents. Ils se sont mis à pleurer. J’ai dit : « Non, arrêtez vos conneries de pleurer, donnez-moi des sandales ». Ils m’ont conduit au rond-point. J’ai reconnu la maison d’un ami qui s’appelle Bourmasou ; c’est un militant aussi. Je me suis dit : « Je vais aller chez lui ». Dès qu'il me voit, il s’est mis à pleurer. Je lui ai dit : « Fais-moi du thé ». Il était 4 heures 30 du matin. Et un de ces deux gars-là, sans me demander, est allé appeler ma cousine, dont nos pères sont des frères. Il l’amène, elle se met à pleurer. Je me dis : il y a beaucoup de gens qui commencent à savoir que je suis là, il faudrait que je « me dégage ». Je leur ais donc dit : « Je vous aime bien, moi je m’en vais ». <o:p></o:p>

    J’ai marché jusqu’à Ngueli. Je suis allé voir quelqu’un que je connais. Je suis resté dans la nuit du 21 au 22 février à Ngueli et vers 5 heures, 6 heures du matin, il m’a donné 150 000 francs. Il m’a dit : « débrouille-toi avec, si Dieu te protège, tu me « les redonnes », si Dieu ne te protège pas et que tu péris, j’irai au ciel ». Il est allé prendre sa pirogue et il m’a fait traverser. C’est comme cela que je suis arrivé à Kousséri. Ensuite, j’ai loué un véhicule qui m’a emmené à Maroua, au Cameroun. <o:p></o:p>

    RFI : Alors pourquoi avez-vous attendu 9 jours entre le 21 février et le 1er mars pour donner signe de vie ? <o:p></o:p>

    Ngarlejy Yorongar : La raison principale est que j’ai téléphoné à Afrique Education. Ils m’ont dit : « Il faut absolument qu’on réalise une interview » et c’est à Maroua que j’ai répondu à leurs questions. Je me suis dit, tant que je n’apporte pas mon témoignage à ce journal, c’est dangereux de me présenter à une autorité. Soit, on m’empêche d’envoyer mon interview, soit Idriss Déby, avec tous ces renseignements, dit :  « Ramenez-moi Yorongar, mort ou vif », c’est cela l’ordre qu’il a donné. Je voulais donc, donner le témoignage avant de me présenter. Voilà les raisons. <o:p></o:p>

    RFI : On se souvient que le lendemain de votre libération, le vendredi 22 février, les autorités tchadiennes ont affirmé que vous étiez vivant, que vous étiez rentré chez vous. En fait, est-ce que vous n’êtes pas resté caché également pour jouer un mauvais tour à Idriss Déby ? <o:p></o:p>

    Ngarlejy Yorongar : Non, pas du tout. J’ai voulu donner le témoignage ; quitte à ce que l’on m’abatte dans la rue ou bien dans ma cachette, mon témoignage ferait l’affaire. Ce n’est pas pour jouer un sale tour à Idriss Déby. Je n’ai téléphoné à personne d'autre qu’au directeur d’Afrique Education, à personne d’autre. Et on apprend …. ?  que le jour où le journal paraîtra, ce jour-là je me présenterai aux autorités camerounaises, et c’est ce que j’ai fait. <o:p></o:p>

    RFI : Mais vous savez que pendant les 9 jours où vous êtes resté caché, on a parlé de plus en plus de vous, et du coup, cela a compliqué la visite de Nicolas Sarkozy à Ndjamena. Est-ce que vous n’aviez pas cela également dans vos intentions ? <o:p></o:p>

    Ngarlejy Yorongar : Moi, je ne m’occupe pas de tout cela. <o:p></o:p>

    RFI : Oui, mais vous êtes aussi un homme politique, Ngarlejy Yorongar. Donc peut-être, avez-vous joué la stratégie de la tension aussi, non ? <o:p></o:p>

    Ngarlejy Yorongar : Non, non, non, je n’ai pas cela en tête. Moi, ma préoccupation, c’est de donner mon témoignage, un point, un trait. <o:p></o:p>

    RFI : Aujourd’hui, vous êtes en France, est-ce que vous allez rentrer à Ndjamena ? <o:p></o:p>

    Ngarlejy Yorongar : Vous croyez que je vais laisser ce pays-là à Idriss Déby ? Non, mais quand même, le pays m’appartient... moi aussi, « je vais le marquer pour toujours à la culotte », qu’il sache qu’il a toujours voulu me pousser à l’exil, mais il se trompe. <o:p></o:p>

    Un entretien réalisé par Christophe Boisbouvier<o:p></o:p>

    <o:p></o:p>L'Opposant Yorongar est à Yaoundé<o:p></o:p>

    Source : RFI du 03/03/2008 <o:p></o:p>

    L'opposant tchadien Ngarlejy Yorongar est arrivé dimanche soir au Cameroun. Il souhaiterait se rendre dans un pays européen pour y recevoir des soins médicaux. La France se réjouit de cette nouvelle mais elle se dit toujours inquiète sur le sort des autres opposants en particulier Ibni Mahamat Saleh, porte-parole de la principale coalition de l'opposition tchadienne, dont on est toujours sans nouvelles.<o:p></o:p>

    L'opposant tchadien était installé depuis plusieurs jours à Maroua au domicile d'un de ses proches. Hier soir, il a rejoint en fin de soirée, par avion la capitale camerounaise Yaoundé. <o:p></o:p>

    Selon nos sources Ngarlejy Yorongar souhaite rejoindre un pays européen pour y subir des soins. Le député tchadien pense qu'il a pu être empoisonné par les aliments qu'il a dû ingurgiter lors de sa captivité. <o:p></o:p>

    Alors le députe viendra-t-il en France ? En 2001, il fut accueilli et hospitalisé à Paris pour soigner ses jambes restées paralysées à la suite, affirme Yorongar, de tortures subies lors de ses multiples arrestations à Ndjamena.<o:p></o:p>

    Dimanche soir, le ministre français des Affaires étrangères s'est réjoui de la confirmation que M.Yorongar était vivant. Bernard Kouchner a en revanche à nouveau déclaré qu'il reste préoccupé de la situation d'Ibni Oumar Mahamat Saleh dont on a, à ce jour, aucune nouvelle.<o:p></o:p>

    Depuis l'arrestation de ce troisième opposant le 3 février dernier aucune information n'a jamais été fournie sur son sort. Mercredi dernier, lors de la visite de Nicolas Sarkozy à Ndjamena, le président tchadien a évoqué la mort ou la disparition de 400 personnes parmi lesquels, a précisé Idriss Déby, figurent des chefs de partis. <o:p></o:p>

    Certains observateurs et bon nombre de Tchadiens ont vu dans ses propos une intention, celle de préparer l'opinion au pire.


    Vous voyez que la France a du coeur?

    Le mal qui ronge une majorité silencieuse en Afrique.


    L'ombre de Luther King sur la campagne américaine
    Source: Texte de Philippe Gelie, le Figaro, Paris,03/04/2008  <script src="/commentaires/nbcmt.php?article=20080404ARTFIG00008" type="text/javascript"></script>
    .Les sympathisants de Barack Obama se sont réapproprié le flambeau du Dr. King, le martyr américain de la cause des Noirs.
    Les sympathisants de Barack Obama se sont réapproprié le flambeau du Dr.
    King, le martyr américain de la cause des Noirs.
    Crédits photo : ASSOCIATED PRESS

    Quarante ans après la mort du grand leader des droits civiques, la question raciale est plus que jamais au cœur de l'élection à venir.

    Le 4 avril 1968, Martin Luther King Junior était tué, à six heures du soir, à Memphis (Tennessee) d'une balle qui lui traversa la mâchoire et le cou. Les jours suivants, il y eut des émeutes dans 125 villes, et 300 000 personnes assistèrent à ses funérailles. Le tueur, James Earl Ray, qui s'était accusé puis rétracté, mourut en prison en 1998 sans que cessent les théories du complot.

    Quarante ans plus tard, un jeune politicien noir, Barack Obama, a une chance sérieuse d'être élu président des États-Unis. «Le Dr King aurait-il pu imaginer une telle révolution ? Compte tenu des circonstances politiques, je pense que cet anniversaire est encore plus important», estime Lynette Clemetson, rédactrice en chef du magazine de la communauté afro-américaine The Root.

    La figure du militant pacifiste est gravée dans le bronze : le Lorraine Motel, où il fut abattu à l'âge de 39 ans, est devenu le Musée national des droits civiques ; depuis 1986, les Américains observent une journée annuelle de commémoration ; plus de 700 villes possèdent au moins une rue à son nom. Mais l'héritage de Martin Luther King nourrit toujours l'actualité, surtout dans cette campagne électorale.

    Hillary Clinton a perdu l'avantage auprès de l'électorat noir quand elle a paru minimiser le rôle du prêcheur d'Atlanta, en rappelant qu'il avait «fallu un président, Lyndon Johnson, pour réaliser son rêve». Barack Obama a lui aussi été emporté dans un tourbillon polémique par des déclarations de son pasteur, Jeremiah Wright, sur l'inégalité persistante entre les races.

    Canonisé en héros américain

    Selon une étude sur «le rêve américain inachevé», le revenu moyen dans la communauté noire, qui représentait 54 % de celui des Blancs en 1967, plafonne toujours à 57 %. À ce rythme, il faudrait cinq siècles pour atteindre la parité. «La question raciale est de celles que la nation ne peut se permettre d'ignorer aujourd'hui», a déclaré le sénateur de l'Illinois dans un discours jugé «historique» le mois dernier à Philadelphie. «Nous avons fait des progrès : nous sommes libres mais pas égaux», résume ainsi Jesse Jackson, compagnon de route du Dr King.

    À l'occasion de cet anniversaire, l'Amérique redécouvre la rhétorique enflammée et souvent polémique du Prix Nobel de la paix 1964. La veille de son assassinat, l'auteur du célèbre «J'ai fait un rêve» dénonçait la guerre du Vietnam en des termes qui font étrangement écho aux prêches du révérend Wright. «Sa canonisation en héros américain a sapé son pouvoir, estime le Pr Harvard Sitkoff, l'un de ses biographes. King est le gentil qui nous a aidés à régler nos problèmes passés au lieu d'être celui qui nous défie de résoudre les injustices présentes.»


    ¡Viva la Revolución
    Les affabulations  d’Ahmat Yacoub, espion du dictateur  Déby,
    souhaitant  la défaite des  Forces de l’Alliance national

    Source: Site tchadespoir.net

    Le ridicule ne tue pas chez Ahmat Yacoub,alias Tahir Bechibo.L’empressement avec lequel il a donné le bilan des combats d’Ade,avant même celui du gouvernement,dénote le degré de zèle avec lequel il s’est mis au service de Deby. Avec son penchant tribalo régionaliste notoire,il  fait circuler une liste des noms supposés morts, dont certains n’avaient même pris part au combat,tandis que du coté gouvernemental il fait participer aux combats certains officiers qui sont présentement à Ndjamena et n’ont pas du tout pris part aux combats ;que ce sont les arabes et goranes qui ont combattu et que les«zourga »,terme très prisé d’Ahmat yacoub, n’ont pas combattu et conclusion logique du même Ahamat,c’est pourquoi il y a eu défaite.   

    Tout cela, c’est de la désinformation au service de Deby,à l’odeur des enveloppes kaki.En réalité,l’AN n’a pas perdu les combats d’Ade et n’a pas reconnu non plus sa défaite contrairement aux affirmations gratuites d’Alwihda et de son propriétaire. Dès les premières minutes la soldatesque de Deby a fui et est partie se refugier sur les grottes avoisinantes où elle avait préalablement aménagé pour une guerre de position avec des armes lourdes.Sur plus de 300 véhicules,l’AN n’a pas perdu plus de 10 véhicules,tandis que,après vérification,il s’est avéré que le nombre des morts est moindre que celui annoncé par le communiqué officiel de l’AN;certes avec le pilonnage à l’arme lourde,il y a eu des nombreux blessés au sein des forces de l’AN,plus d’une cinquantaine.

    Sans pour autant être un stratège militaire, on peut dire que l’attaque d’Ade a été un mauvais choix stratégique.D’abord les forces de Deby étaient parfaitement au courant d’une attaque imminente.Informée par leurs mouchards et surtout par les forces de l’Eufor dont Ade est le QG,l’ANT s’est bien préparée pour recevoir les saillants,en mettant un dispositif de défense solide dans les grottes.Pire,les éléments de l’AN n’ont pris aucune mesure pour dissimuler leur présence.Attaquer une place fortifiée de l’ennemi est une erreur,surtout si on le fait en s’annonçant. Toujours est-il que la soldatesque a pris fuite et s’est mise à pilonner derrière les grottes.  

    En refusant de faire un assaut suicidaire,alors l’ANT était prête à décamper selon les dires de certains militaires,l’AN a fait un repli tactique salutaire,ce qui a fait que les pertes humaines et matérielles sont relativement très peu. C’est ce qui embête énormément Ahmat Yacoub.Mais l’AN n’a pas dit son dernier mot,au grand malheur d’Ahmat Yacoub et de ses commanditaires. 

    Walfatné Abou khibecha







    walfatne@gmail.com 


    ¡Viva la Revolución


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    <v:shapetype id="_x0000_t75" coordsize="21600,21600" o:spt="75" o:preferrelative="t" path="m@4@5l@4@11@9@11@9@5xe" filled="f" stroked="f"><v:stroke joinstyle="miter"><v:formulas><v:f eqn="if lineDrawn pixelLineWidth 0"><v:f eqn="sum @0 1 0"><v:f eqn="sum 0 0 @1"><v:f eqn="prod @2 1 2"><v:f eqn="prod @3 21600 pixelWidth"><v:f eqn="prod @3 21600 pixelHeight"><v:f eqn="sum @0 0 1"><v:f eqn="prod @6 1 2"><v:f eqn="prod @7 21600 pixelWidth"><v:f eqn="sum @8 21600 0"><v:f eqn="prod @7 21600 pixelHeight"><v:path o:extrusionok="f" gradientshapeok="t" o:connecttype="rect"><v:shape id="_x0000_i1025" type="#_x0000_t75" alt=" " style="width: 99pt; height: 77.25pt;"></v:shape></v:path></v:f></v:f></v:f></v:f></v:f></v:f></v:f></v:f></v:f></v:f></v:f></v:formulas></v:stroke></v:shapetype> Le Monstre ou Sangsue, l’œil malfaisant du dictateur Déby,
    Ahmat Yacoub au sein de l’opposition par Gong Alphonse Tokinon.
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     Source: www.tchadespoir.net<o:p></o:p>

    Dans nos précédents épisodes nous avions pris l’initiative de vous présenter Mr Ahmat Yacoub. Nous avons aussi dit que nous n’avons rien contre l’homme, le père de famille, le frère de certains. Par contre,nous nous érigeons contre le monstre qui feint son innocence sous tous les toits et qui construit son entreprise dans la déchéance. <u1:p></u1:p><o:p></o:p>

    <u1:p> </u1:p><o:p></o:p>
    Ahmat Yacoub a la folie des grandeurs.Il construit son fond de commerce en s’attaquant à des ainés. Des personnes plus verticales que ses saisonniers appâts. De Goukouni Weddeye il disait des insanités dépassant le réel,d’Hissein Habré il en fait un fond de commerce comme beaucoup ceux de la place publique le font dès qu’ils ont soif ou faim,et des autres leaders il cultive une attitude féodale encrée dans un râlent tribaliste sans pareil.C’est un anti arabe viscéral, un anti gorane haineux, un dédain sans vergogne pour les frères du sud à travers Dassert et les autres. Il pérore à longueur des journées sur les personnes d’Ousmane Hissein, Ley-Ngardigal, Bourma Daoud et que sais je encore… <u1:p></u1:p><o:p></o:p>
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    Il est plus que nécessaire de tirer une semonce et prévenir l’opposition politico militaire et ceux qui étaient sceptiques à une époque,de la dangerosité d’un processus mis en place entre les officines d'Idriss Deby et leur agent de relais au nom de code Wara, matricule 11472, Ahmat Yacoub.<u1:p></u1:p><o:p></o:p>
    <u1:p> </u1:p><o:p></o:p>
    En effet depuis la rencontre entre Mr Idriss Deby et Ahmat Yacoub à Paris, les relations sont demeurées par des intermédiaires de poids entre les deux hommes. Tantôt c’est le beau frère direct de Déby, Directeur de <st1:personname productid="la BCC" w:st="on">la BCC</st1:personname> monsieur Daoud qui fait les offices, parfois par l’intermédiaire du cabinet Hinda. Depuis que les jeux de cet agent ont été mis à nu, un bémol fut mis au point dans les activités d’Ahmat Yacoub. Son remplaçant est un certain Brahim Nassour matricule 11495 largué au sein du RFC.L’objectif de la mission est toujours le même.Parrainer des négociations politiques ou des tables rondes qui consistent à faire rapprocher et rallier un maximum d’opposants.<u1:p></u1:p><o:p></o:p>
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    15 Juillet 2007, Ahmat Yacoub embarque dans le groupe partant pour Libreville. Au départ de Paris son contact le plus actif dans les processus est un certain Adoum Togoï. Il fut de ceux qui octroient les laisser passer. Son rôle sur place est de plus concret.Il est l’oreille et les yeux du régime Deby.Pendant les premières séances des travaux,il dégage en proposant les grandes axes jusqu’à étonner certaines personnalités.<u1:p></u1:p><o:p></o:p>
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    Mais en coulisses tous les plans et les stratégies sont faxés dans les bureaux de Monsieur Mahamat Hissein le directeur de cabinet d’Idriss Déby.Ainsi tout ce qui caractérise les objectifs de l’équipe Goukouni weddeye et Antoine Bangui sont mis à nu, et permettre à l’équipe d’en face de se préparer en conséquence. <u1:p></u1:p><o:p></o:p>
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    Quand le président du Gabon Omar Bongo pria l’équipe de Libreville d’aller à N’Djamena le 30 juillet 2007, le clan gouvernemental était fin prêt sachant tout de ce que le groupe de Libreville allait proposer. L’avion Gabonais avec à bord son excellence Mr Jean Ping (ex-ministre des affaires étrangères du Gabon) atterrissait vers 12h20mn à l’aéroport Hassan Djamous. Plusieurs personnalités tchadiennes sont là pour les accueillir dont le tout nouveau contact et relais de notre AhmatDans nos précédents épisodes nous avions pris l’initiative de vous présenter Mr Ahmat Yacoub. Nous avons aussi dit que nous n’avons rien contre l’homme, le père de famille, le frère de certains. Par contre,nous nous érigeons contre le monstre qui feint son innocence sous tous les toits et qui construit son entreprise dans la déchéance. <u1:p></u1:p><o:p></o:p>

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    Ahmat Yacoub a la folie des grandeurs.Il construit son fond de commerce en s’attaquant à des ainés. Des personnes plus verticales que ses saisonniers appâts. De Goukouni Weddeye il disait des insanités dépassant le réel,d’Hissein Habré il en fait un fond de commerce comme beaucoup ceux de la place publique le font dès qu’ils ont soif ou faim,et des autres leaders il cultive une attitude féodale encrée dans un râlent tribaliste sans pareil.C’est un anti arabe viscéral, un anti gorane haineux, un dédain sans vergogne pour les frères du sud à travers Dassert et les autres. Il pérore à longueur des journées sur les personnes d’Ousmane Hissein, Ley-Ngardigal, Bourma Daoud et que sais je encore… <u1:p></u1:p><o:p></o:p>
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    Il est plus que nécessaire de tirer une semonce et prévenir l’opposition politico militaire et ceux qui étaient sceptiques à une époque,de la dangerosité d’un processus mis en place entre les officines d'Idriss Deby et leur agent de relais au nom de code Wara, matricule 11472, Ahmat Yacoub.<u1:p></u1:p><o:p></o:p>
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    En effet depuis la rencontre entre Mr Idriss Deby et Ahmat Yacoub à Paris, les relations sont demeurées par des intermédiaires de poids entre les deux hommes. Tantôt c’est le beau frère direct de Déby, Directeur de <st1:personname productid="la BCC" w:st="on">la BCC</st1:personname> monsieur Daoud qui fait les offices, parfois par l’intermédiaire du cabinet Hinda. Depuis que les jeux de cet agent ont été mis à nu, un bémol fut mis au point dans les activités d’Ahmat Yacoub. Son remplaçant est un certain Brahim Nassour matricule 11495 largué au sein du RFC.L’objectif de la mission est toujours le même.Parrainer des négociations politiques ou des tables rondes qui consistent à faire rapprocher et rallier un maximum d’opposants.<u1:p></u1:p><o:p></o:p>
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    15 Juillet 2007, Ahmat Yacoub embarque dans le groupe partant pour Libreville. Au départ de Paris son contact le plus actif dans les processus est un certain Adoum Togoï. Il fut de ceux qui octroient les laisser passer. Son rôle sur place est de plus concret.Il est l’oreille et les yeux du régime Deby.Pendant les premières séances des travaux,il dégage en proposant les grandes axes jusqu’à étonner certaines personnalités.<u1:p></u1:p><o:p></o:p>
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    Mais en coulisses tous les plans et les stratégies sont faxés dans les bureaux de Monsieur Mahamat Hissein le directeur de cabinet d’Idriss Déby.Ainsi tout ce qui caractérise les objectifs de l’équipe Goukouni weddeye et Antoine Bangui sont mis à nu, et permettre à l’équipe d’en face de se préparer en conséquence. <u1:p></u1:p><o:p></o:p>
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    Quand le président du Gabon Omar Bongo pria l’équipe de Libreville d’aller à N’djamèna le 30 juillet 2007,le clan gouvernemental était fin prêt sachant tout de ce que le groupe de Libreville allait proposer. L’avion Gabonais avec à bord son excellence Mr Jean Ping (ex-ministre des affaires étrangères du Gabon) atterrissait vers 12h20mn à l’aéroport Hassan Djamous.Plusieurs personnalités tchadiennes sont là pour les accueillir dont le tout nouveau contact et relais de notre Ahmat Yacoub national. La délégation fut conduite directement à la présidence pour rencontrer Idriss Déby.Les entrevues et apartés finirent à 14h17. A 15h05mn Ahmat Yacoub feint une visite familiale au centre ville pendant que toute la délégation est consignée sur place.Mais la diversion avait pour but de toucher sa récompense… 30.000 euros et échanger avec son nouveau contact Monsieur Ahmat Bachir, ministre de la sécurité d’Idriss Déby.    <o:p></o:p>

    Au retour il ne resta plus beaucoup de temps, la délégation doit partir vers l’aéroport afin de rentrer sur Libreville.Tout le monde fit son adieu à la délégation du gouvernement tchadien.Mr Goukouni Weddeye chef de l’équipe de Libreville embarqua dans le bus.15mn durant tout le monde attend dans le bus pendant qu’Ahmat Yacoub et Idriss Déby s’enlacent et parlent en dernier.Mission accomplie ou d’autres missions à accomplir?       <o:p></o:p>


    A  suivre        
    Prochaine épisode dans 72 heures…        
    A très bientôt.        

    Gong Alphonse Tokinon         
    alphonsgong@yahoo.fr <o:p></o:p>
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    Les Bons baisers de Paris


    Ngarlejy Yorongar tient une conférence de Presse à Paris
    (Source: Alwihda 11/03/2008)

    "Je retourne au Tchad pour marquer Deby à la culotte. Il sait que je l'ai battu aux urnes en 2001. Je rentrerai au pays pour le battre par les urnes. Plusieurs fois il a voulu m'éliminer physiquement mais n'y est pas parvenu par la grâce de Dieu."

    N'garlejy Yorongar Porté disparu après l'attaque rebelle sur N'Djamena du 3 février 2008, l'opposant Ngarlejy Yorongar a réapparu au Cameroun il y a quelques jours avant d'arriver à Paris jeudi dernier. Il dit être en mauvaise santé et craindre que l'autre opposant enlevé, Ibni Oumar Mahamat Saleh, dont on reste sans nouvelles, ne soit mort.


    Pour un baril de pétrole

    François Fillon promet l’Asile à Yorongar et félicite Deby de la disparition Ibni Oumar Mahamat Saleh.<o:p></o:p>

    Monsieur Fillon reconnaît que «la question qui est posée» à son pays, qui par ailleurs participe à la désolation du peuple tchadien en soutenant ouvertement la dictature de Deby,« est de savoir où sont passés les opposants qui ont disparu ».

    Invité d’Europe1 à l’émission « les chroniques de l’info » animée par Jean-Pierre Elkabbach, François Fillon promet « l'asile politique » à l'opposant tchadien Ngarlejy Yorongar. Le gouvernement tchadien avait officiellement qualifié de prisonniers de guerre les trois opposants kidnappés par la garde présidentielle de Deby à l’issue de l’attaque des forces de la résistance nationale.

    Monsieur Fillon reconnaît que «la question qui est posée» à son pays, qui par ailleurs participe à la désolation du peuple tchadien en soutenant ouvertement la dictature de Deby,« est de savoir où sont passés les opposants qui ont disparu ».

    Sur cette question, le peuple tchadien attend la mise sur pied d’une véritable commission d’enquête sous tutelle de la communauté internationale pour élucider l’ensemble des crimes commis pendant les 18 années de règne d’Idriss Deby. La famille de Bichara Digui, du Colonel Bachar,du Colonel Abderamane Youssouf,de Adil Ousmane, de Adam Ahmat,de Abbas Koty, de Issa Gourane,de Maldoum Bada Abbas, de Youssouf Togoïmi, de Abdramane Dadi, de Ahmat Lamine, du Maître Behedi, de Bisso Mamadou et de bien d’anonymes attendent que justice soit rendue sur la disparition de leurs proches.

    Pendant l'attaque des forces du MDD, le régime d’Idriss Deby avait aussi procédé avec les mêmes méthodes à l’arrestation de quelques notables originaires du Kanem. Lors de cette opération de chasse aux sorciers, le défunt Bisso Mamadou avait été assassiné à son domicile par la garde présidentielle de Deby. Visés par cette funeste opération,Messiers Lol Mahamat Choua et Seïtchi Abbas, tous deux originaires du Kanem, se sont échappés en se réfugiant à l’ambassade de France.

    Eu égard aux crimes et disparitions politiques injustes, on est en droit de savoir où sont passés tous les opposants du régime de Deby et pourquoi les personnes susmentionnées ont été liquidées.S’il est admis pour Fillon que Monsieur Sarkozy est courageux, il doit cesser de soutenir Idriss Deby qui est absolument insoutenable et indéfendable. Aller au Tchad et demander à un dictateur la création d’une telle commission d’enquête internationale est une désinvolture et une insulte grossière aux Tchadiens.Cela ne s’appelle aucunement une rupture mais plutôt du mépris pur et simple à l’endroit d’un peuple endeuillé et qui n’a encore fini de vivre la désolation.

    La France et l’Europe,deux acteurs majeurs dans les conflits tchadiens, feraient mieux d’écouter le peuple tchadien en le soutenant réellement dans une approche globale pour trouver les contions de la création d’un véritable Etat de droit qui garantirait le respect des libertés fondamentales : droits de l’Homme, libertés d’expression et de pensée, libertés syndicale et associative.La création de cet État de droit,c’est-à-dire un régime politique où le droit est respecté et où la puissance publique s’efforce de respecter ses fonctions régaliennes constitue la seule alternative.

    Il est absolument illusoire de croire que l’accord du 13 août 2007 et la nomination annoncée d’une personnalité de la CPDC au poste de Premier ministre, au sens de la politique de spectacle,puissent permettre une gouvernance démocratique propice à la stabilité politique et sociale du pays.A ce sujet,il serait bon que les citoyens tchadiens s’interrogent sur l’utilité de certaines formations politiques de l’intérieure en terme de progrès du supposé processus démocratique sur la base des recommandations de la conférence nationale souveraine.Car nous assistons aujourd’hui à deux réalités:la marginalisation et la fustigation des formations politiques se réclamant de l’opposition et la cooptation de bien des formations politiques par le parti au pouvoir. Les fonctions des partis politiques dans un Etat où les libertés fondamentales sont quasiment ignorées méritent d’être clarifiées.Les citoyens que nous sommes doivent avoir le courage de dire qu’il n’existe nullement un espace démocratique dans ce pays.
    Il mérite de rappeler que le respect des droits de l’Homme, la bonne gouvernance, la lutte contre la corruption et le népotisme, la participation de la société civile à toutes les questions sociétales, la promotion des genres, constituent manifestement une préoccupation majeure de l’opposition en lutte contre la tyrannie d’Idriss Deby.

    Promouvoir des solutions durables pensées et proposées par des Tchadiens doit être le seul axe de travail du médiateur.L’Etat de droit réclamé par les Tchadiens ne se décrètent point et ne se résume guère par la participation d’une composante des formations politiques de l’intérieure à la gestion de la chose publique et n’est pas tributaire de la volonté d’une composante politique.Un Etat de droit où les libertés fondamentales sont garanties se manifeste dans les conditions d’existence quotidienne des citoyens qui doivent pouvoir exercer effectivement leurs droits,remplir leurs devoirs et exiger des comptes aux pouvoirs publics.

    EUFOR / Prise sous commandement de l’EUFOR TCHAD-RCA du détachement stationné à Birao, RCA<o:p></o:p>

    N’Djamena- 09/03/2008: Le 8 mars 2008, en présence du général Ouandé, chef d’état-major des Armées Centrafricaines et du lieutenant-colonel Luciani, attaché de défense près l’ambassade de France à Bangui, une cérémonie a marqué la prise sous commandement de l’EUFOR TCHAD-RCA du détachement stationné à Birao, RCA. Ce détachement initialement fourni par la France est composé d’une unité d’infanterie, d’une unité du génie et d’un hôpital de campagne; il constituera le Détachement Multinational Birao (Multi-National Detachment-Birao: MND-B) et sera rapidement renforcé d’autres unités européennes.  <o:p></o:p>

    La résolution 1778, votée le 25 septembre 2007 par le Conseil de Sécurité de l’Organisation des Nations Unies, autorise l’Union européenne à déployer, pour une durée d’un an à compter du moment auquel l’Union européenne (UE) déclarera sa capacité opérationnelle initiale en consultation avec le Secrétaire général, une opération dénommée « opération de l’Union européenne ». <o:p></o:p>

     Dans le cadre du renforcement de l’action qu’elle mène de longue date en soutien des efforts visant à faire face à la crise du Darfour, l’Union européenne conduira une opération militaire  dans l’est du Tchad et le nord-est de la République Centrafricaine (RCA), inscrite dans une action multidimensionnelle de la communauté internationale dans l’ensemble de la région. <o:p></o:p>

     La Force de l’Union européenne, dénommée EUFOR TCHAD/RCA, sera autorisée à prendre toutes les mesures nécessaires, dans la limite de ses capacités et dans sa zone d’opérations dans l’est du Tchad et le nord-est de la République centrafricaine, pour s’acquitter des tâches suivantes: <o:p></o:p>

    - Contribuer à la protection des civils en danger, en particulier les réfugiés et les personnes déplacées; <o:p></o:p>

    - Faciliter l’acheminement de l’aide humanitaire et la libre circulation du personnel humanitaire en contribuant à améliorer la sécurité dans la zone d’opérations; <o:p></o:p>

    - Contribuer à la protection du personnel, des locaux, des installations et du matériel des Nations Unies et à assurer la sécurité et la liberté de circulation de son personnel, du personnel des Nations Unies et du personnel associé.

    L'opposant tchadien , en exil à Paris, a appelé vendredi le président français Nicolas Sarkozy à "faire pression" sur N'Djamena pour le retour de "tous les opposants" au Tchad, et la tenue d'un "dialogue" intertchadien incluant même les mouvements armés.<o:p></o:p>

    "C'est la seule solution", a-t-il assuré dans un entretien téléphonique à l'AFP. "Il faut un accord politique qui regroupe tous les acteurs tchadiens autour d'une même table pour discuter de l'avenir du pays".

    Ngarlejy Yorongar, porté disparu pendant près d'un mois avant de réapparaître le week-end dernier au Cameroun, est arrivé jeudi à Paris, où il a affirmé qu'Ibni Oumar Mahamat Saleh, autre figure de l'opposition tchadienne disparue dans des circonstances similaires, était probablement "mort".

    Accusé "d'affabulations" par N'Djamena, M. Yorongar a répondu: "C'est le gouvernement tchadien qui se livre à une manipulation. Il veut rouler tout le monde dans la farine par des tissus de mensonges".

    "C'est la garde présidentielle du président de la république qui m'a enlevé", le 3 février, dernier jour d'une offensive rebelle sur N'Djamena repoussée notamment grace à Paris, allié de M. Deby, a-t-il assuré.

    "Ibni est mort", a-t-il répété à l'AFP, expliquant avoir été détenu dans une cellule adjacente à celle de l'opposant. "La panique qui s'est emparée de nos geoliers ne souffre d'aucune ambiguité", a-t-il encore dit, sans apporter plus de preuve sur la mort supposée de M. Mahamat Saleh.

    "Idriss Deby voulait faire un nettoyage politique. S'il y a une élection transparente, il ne sera pas élu, ni aura de députés", a estimé le chef de la Fédération action pour la République (FAR), plusieurs fois candidat à la présidentielle tchadienne.

    "En ce moment, l'opposition tchadienne est liquidée. Les opposants crédibles sont tous hors du Tchad. C'est ce qu'Idriss Deby cherche et c'est pour ça que j'en appelle à (...) M. Sarkozy pour faire la pression nécessaire pour que tous rentrent, pour un dialogue inclusif avec les mouvements armés, les partis politiques, la société civile et la diaspora", a-t-il déclaré.

    M. Yorongar, à qui la France s'est dite prête à accorder le statut de réfugié politique, a indiqué disposer d'un visa de trois mois. "Je resterai (en France) pendant les trois mois. Le reste, je verrai après", a-t-il dit.

    Pour l'heure, l'opposant assure ne s'être entretenu avec aucun responsable français. "J'ai demandé à rencontrer le ministre (Bernard) Kouchner (chef de la diplomatie française), j'attends la réponse", a-t-il dit."Si les autorités françaises estiment qu'elles peuvent me rencontrer, je suis prêt à sauter dans une voiture, ou dans le métro, pour y aller", a-t-il ajouté. Interrogé sur les raisons qui l'ont amené à choisir la France, alliée de M. Deby, comme terre d'exil, M. Yorongar a répondu: "Je n'ai pas de réponse à vous donner", avant d'avancer qu'il y a fait des études et qu'il y est déjà venu pour s'y faire soigner.En arrivant à l'aéroport jeudi, M. Yorongar avait déclaré qu'il allait "très mal" et qu'il craignait avoir été "empoisonné". Interrogé sur ce point, l'opposant a indiqué qu'il verrait son médecin lundi.



    Le Général Mahamat Nouri, Président des Forces de résistance de l’UFDD dans une interview dans« Marchés Tropicaux »,réclame un Forum national pour la paix . <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>Mahamat Nouri:« Nous trouverons la solution dans le cadre d’un forum national »Le général Nouri,président de l’Union des forces pour la démocratie et le développement (UFDD), co-dirige avec le neveu du président tchadien Timane Erdimi à la tête du RFC et le président de l’UFDD-Fondamentale Abdelwahid Aboud Makaye les forces rebelles coalisées.Cet homme de 61 ans fut ministre de <st1:personname productid="la Défense" w:st="on">la Défense</st1:personname> du président Déby il y a cinq ans avant d'être nommé ambassadeur du Tchad en Arabie Saoudite, un poste dont il démissionna avec fracas pour regagner le maquis. Considéré par certains observateurs comme « le rebelle préféré du Soudan », Mahamat Nouri se présente ici comme un démocrate prêt à laisser le pouvoir à un Forum national en cas de victoire, après des dissensions avouées entre lui et Timane Erdimi lors de l’attaque de N’Djamena début  février. Selon certaines sources,l’UFDD du général Nouri compterait actuellement plus de 7000 hommes dans ses rangs, réunies dans la région de Goz Beïda où elles sont prêtes à refaire route vers N’Djamena. 

    Marchés tropicaux :
    Le ministre tchadien des Relations extérieures M. Allam-Mi affirme être en contact en vue de négociations avec des éléments rebelles présents à N'Djaména. Quelle est votre réponse, et de quelle faction s'agit-il ?      

    Mahamat Nouri :
    Pour ce qui nous concerne (l'UFDD) nous n'avons pris aucun contact avec le gouvernement tchadien. Nous avons toujours dit que le problème du Tchad est un problème politique, qui doit trouver une solution politique et nous sommes prêts à entrer en négociation dans le cadre d'un forum national. Mais concernant les fameux contacts évoqués par M. Allam-Mi, aucune composante de l'Alliance ne nous a dit être en contact avec les autorités tchadiennes. Nous réfutons ces propos.         

    Marchés tropicaux:
    Accepteriez-vous de répondre à une proposition de négociation d'Idriss Déby, et à quelles conditions ?  

    Mahamat Nouri :
    Nous ne trouverons la solution qu'autour d'une table ronde qui doit regrouper les politico-militaires, les partis politiques, les membres de la société civile et les associations de défense des droits de l'Homme. Mais actuellement nous posons une seule condition : la libération des chefs de partis politiques qui ont été arrêtés.  

    Marchés tropicaux:
    Si vous deviez prendre le pouvoir à N'Djaména, quel type de régime souhaiteriez-vous instaurer ?    

    Mahamat Nouri :
    En cas de départ d'Idriss (Déby, ndlr), nous proposons deux schémas. D'abord un forum national, comme je vous l'expliquais, qui devra bien sûr mettre en place une transition. Le forum national sera souverain. Moi je n'ai rien à imposer à ce forum. C'est autour de cette table ronde que nous devrons arrêter  les grandes orientations du pays. À ces assises, nous déciderons comment sortir le Tchad du drame actuel. Le Tchad ne sera plus jamais ce qu'il a été hier. Le monde a évolué, les Tchadiens ont évolué, je suis persuadé que le régime de demain au Tchad sera un régime démocratique qui répondra aux aspirations du peuple. 

    Marchés tropicaux:
    Accepteriez-vous que cette transition soit dirigée par un opposant politique, ou par une personne issue de la société civile ?        

    Mahamat Nouri :
    Moi j'accepterai toute proposition de cette rencontre nationale. Personnellement, je suis prêt à céder la première place à quiconque sera choisi par la majorité des Tchadiens qui s'y réuniront. Aucune famille, aucune tribu, aucun parti politique ne pourra plus diriger le Tchad par la force. C'est par la volonté populaire et selon des règles démocratiques que le Tchad sera gouverné.   

    Marchés tropicaux:
    On sait que <st1:personname productid="la France" w:st="on">la France</st1:personname>, en soutenant Idriss Déby, préserve un certain nombre d'intérêts diplomatiques et militaires. Comment voyez-vous les relations entre le Tchad et <st1:personname productid="la France" w:st="on">la France</st1:personname> en cas de renversement du président Déby ? 

    Mahamat Nouri :
    Les relations entre <st1:personname productid="la France" w:st="on">la France</st1:personname> et le Tchad sont très anciennes. Nous avons avec <st1:personname productid="la France" w:st="on">la France</st1:personname> une communauté d'histoire, de religion, de sang, de culture. Ces relations ne seront pas rompues d'un coup de baguette magique. Le gouvernement français paraît aujourd'hui ami d'Idriss Déby contre notre peuple. Mais je dis bien le gouvernement, pas le peuple français. <st1:personname productid="la France" w:st="on">La France</st1:personname> sera toujours un partenaire privilégié du Tchad.Personne ne peut rien contre ça. Les relations seront revues, de la manière la plus contructive, afin que les Français sachent que le Tchad est un ami de <st1:personname productid="la France." w:st="on">la France.</st1:personname>       

    Marchés tropicaux :
    Et vos relations avec le reste de l'Europe, incarnée aujourd'hui dans votre pays par la force européenne de maintien de la paix, Eufor ? 

    Mahamat Nouri:
    La lecture que je fais aujourd'hui de cette situation est que l'Europe fait beaucoup pour le développement du Tchad. En ce qui concerne l'Eufor, si la force européenne arrive au Tchad pour assurer la sécurité des personnes déplacées et des réfugiés soudanais au Tchad, cette force sera la bienvenue.  Mais composée en majorité de Français, si cette force vient au Tchad pour appuyer Idriss Déby, si elle se pose entre Idriss Déby et notre peuple, alors cette force devient un ennemi du peuple du Tchad. J'ai la conviction que les Européens ne soutiendront pas Déby, malgré les efforts des Français. D'ailleurs l'Eufor a été décidée sur initiative française. Les Nations unies ont donné le feu vert pour soutenir Idriss Déby sur une initiative française. Si, sous commandement français, l'Eufor s'attaque à nos positions, évidemment nous serons obligés de répondre.     

    Marchés tropicaux:
    Pouvez-vous me donner votre point de vue sur l'affaire de l'Arche de Zoé ?  

    Mahamat Nouri :
    Les membres de cette association ont peut-être commis des erreurs malgré leurs bonnes intentions, de sauver des enfants du Darfour. Et je crois à leurs bonnes intentions. Mais malheureusement notre justice a été embarquée dans une mascarade par Idriss Déby. Nous désapprouvons totalement le comportement de notre justice dans cette affaire. Du reste, on a parlé de pédophilie, de trafic d'organes humains et que sais-je encore. Dès le départ nous avons communiqué sur le fait qu'Idriss Deby utilisait cette affaire pour redorer son image de marque auprès du peuple tchadien.Que le gouvernement du Tchad ne nous dise pas qu'il ignorait ce qui se passait. Il était parfaitement au courant de ce que faisait cette association, du déplacement des enfants à Abéché. Le gouvernement tchadien avait autorisé ces actions. Je crois que notre justice n'a pas instruit ce dossier, et que c'est un dossier totalement à réinstruire.         

    Marchés tropicaux:
    Quelle serait votre réaction à une visite du président français Nicolas Sarkozy fin février à N'Djaména ?  

    Mahamat Nouri :
    Une visite du président Sarkozy dans la phase actuelle serait une insulte à notre peuple. Idriss Déby était il y a quelques jours acculé dans son blockhaus, protégé par des troupes françaises. Si le président français vient à N'Djaména lui dire «je suis avec vous,je vous soutiendrai», alors nous désapprouvons totalement  cette façon de faire. 
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    Interview réalisée par  « Marchés Tropicaux », Propos recueillis par Myrtille Delamarche


    L’assassinat des hommes politiques tchadiens :La France complice

    Source: www.tchadactuel.com

    Ibni Oumar et Yorongar Le Député Yorongar Ngarlédji et M. Ibni Oumar Mahamat Saleh, ainsi que d’autres personnes non encore identifiées ont été assassinés dès les premières heures de leur arrestation. Les trois corps rejetés par le Chari et retrouvés dans le creux d’en face du Ministère de la Défense tchadienne, seraient probablement les leurs. Ils ont certainement ensuite été enterrés dans les différentes fosses communes.

    Selon des confidences concordantes qui circulent en ce moment dans le milieu des militaires proches de Deby, l’opération a été coordonnée par Deby en personne, il était donc en permanence en contact direct avec tous les groupes chargés d’arrêter les hommes politiques ; chaque fois que l’un de ces hommes est arrêté, il est immédiatement informé et c’est lui-même qui indique où il faut l’emmener et de ce qu’il faut en faire. Les méthodes actuellement utilisées par le gouvernement, sur instruction de Deby, sont tout simplement celles de l’ancienne DDS. On fait circuler des rumeurs, que tel a été vu là, que tel autre se trouverait à tel endroit…. Le temps de créer la confusion dans l’esprit de des proches parents, de leurs militants et des tchadiens. C’est aussi le temps donné aux différentes missions ministérielles pour essayer de convaincre leurs interlocuteurs. Alors il serait temps de tirer des conclusions, car Yoro et Ibni ne sont pas ce genre d’individus qui peuvent passer inaperçus dans cette petite ville de N’Djamena. Et puis, vivants, ils se seraient présentés à leur famille et auraient fait des déclarations aux médias. Dans cette triste épopée de Deby, Lol n’a échappé que par coup de chance. Comme les tchadiens ont l’habitude de dire : Ses jours sont devant lui !

    Ainsi, Deby a assassiné Yoro et Ibni ; deux des plus illustres hommes politiques tchadiens, deux grands cadres du pays, deux intellectuels. Dans leur parcours politique, les deux ont eu à collaborer avec Deby, ils ont découvert l’homme, ses méthodes et ont définitivement coupé avec lui et choisi la voie des urnes pour chasser l’homme. Yoro et Ibni, ont des personnalités très différentes, il en est de même pour leur parcours politique, mais ils sont probablement parmi les rares tchadiens à refuser tout compromis et compromission avec Deby, à refuser les dictats de la françafrique ; les deux croient fermement à l’alternance politique par la voix des urnes. Bien que les deux aient des nombreux amis et parents dans les différents groupes armés opposés à Deby, ils ont refusé de faire l’apologie de la lutte armée, tout en respectant le choix des autres.

    Deby qui a des multiples complexes d’infériorité vis-à-vis des cadres et les intellectuels du pays, a toujours eu une rancœur tenace vis-à-vis de ceux qui lui tiennent tête. Incapable de soutenir un débat contradictoire, toujours en manque d’arguments et d’argumentation, seul la violence et l’achat des consciences sont ses moyens de prédilection. Toute opposition politique, verbale et même comportementale à lui est considérée comme un affront personnel et se lave dans le sang et ne regrette jamais ses forfaits. Aujourd’hui, il n’a aucun regret de la disparition de Yoro, Ibni et des autres, selon ses proches il est tout simplement agacé qu’on en parle trop ! Il en est ainsi durant tout son règne à la tête du pays.

    Hommes du sud et du nord, chrétien et musulman, Yoro et Ibni symbolisent les deux faces du Tchad ; en les assassinant, Deby a définitivement assassiné la démocratie au Tchad.

    Les tchadiens attendent sans grand espoir la réaction de la communauté internationale, particulièrement de l’UE et des USA. Ceux là même qui ont condamné la prise du pouvoir par les armes, qui ont soutenu Deby et qui s’apprêtent à le soutenir d’avantage avec le déploiement de l’Eufor. Comment l’UE va regarder les tchadiens, en parlant de la démocratie et de l’alternance sous Deby ? Quant à la France, il n’y a plus de mots pour la qualifier, il faut tout simplement se soulever contre elle.

    Mahamat Ahamat
    N’djaména

    Source: www.tchadactuel.com





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    La nomination d’un nouveau PM : un non événement           

    Source :tchadactuel.com

    Deby a choisi la personne la plus non représentative de l’échiquier socio-politique tchadien pour la hisser au poste de PM. Que peut faire Youssouf Saleh Abbas dans un Tchad meurtri et bradé par Deby ? De l’avis général, absolument rien ! Cadre du ministère des affaires étrangères, le nouveau Pm a quitté le Tchad en 1982 pour se refugier en France, qu’il n’a pas quitté depuis (il vient de renouveler sa carte de séjour de refugié le mois dernier), càd coupé du Tchad ; sauf une petite parenthèse en 1993 -94 où il a longuement et de manière persistante tournoyé autour de Deby à la recherche d’un poste politique, mais Deby l’avait royalement ignoré.<o:p></o:p>

    Youssouf Saleh Abbas sera un nième PM de Deby sans aucun pouvoir, et il sera combattu par les caciques du MPS (s’il en reste encore), car l’homme, opportuniste pur sang, voulant gouter à toutes les sauces, n’appartient à aucune sensibilité politique, ce qui est loin d’être un atout. Il sera considéré par l’opinion tchadienne comme étant de la mouvance présidentielle. Singleton politique, il l’est aussi sur le plan social, càd sans aucune assise ethnico-regionalo-tribale. Pour autant, en nommant Youssouf Saleh Abbas au poste de PM, Deby poursuit plusieurs objectifs. Le premier est le démantèlement de la CPDC ; en effet le nouveau PM a été le représentant personnel de Deby auprès de la CPDC et a négocié pour le compte de Deby l’accord entre le gouvernement et la CPDC. S’étant familiarisé avec la plupart des membres de l’opposition et tissé des relations personnelles, Deby espère que son nouveau joker va casser la CPDC en intégrant quelques membres dans son gouvernement.<o:p></o:p>

    Deby est hanté par le fantôme d’Ibni ; en liquidant la CPDC, il espère se débarrasser de ce fantôme encombrant. Le second message est en direction de la communauté Ouaddaï : « J’ai fait assassiner Ibni, mais je vous donne le poste de PM, alors fermons la parenthèse Ibni », tel semble dire Deby. Enfin Deby fait un doux clin d’œil à la France ; l’opinion publique française est de plus en plus hostie au soutien de la France à Deby. En nommant un homme pour ne pas dire un agent de la France au poste de PM, Deby espère une aide accrue de la France et diminuer l’hostilité de l’opinion française. Vis-à-vis de la France, il y a aussi une autre raison dans la nomination d’YSA. A l’Elysée, on pense qu’un vrai opposant doit être nommé PM et le nom de Lol Mahamat Choua est souvent avancé. Deby a voulu couper court. Mais il y a l’autre face de la médaille : si Deby pense atteindre ces objectifs avec Youssouf Saleh Abbas, il n’a certainement pas mesuré les conséquences néfastes du revers de la médaille. Comment l’Union européenne qui est le parrain de l’accord entre la CPDC et le gouvernement appréciera l’enterrement unilatéral du dit accord ?<o:p></o:p>

    Plus grave est la marginalisation, plus exactement l’exclusion du Sud du Tchad des affaires de l’Etat. Il est vrai que le poste de PM n’a aucun pouvoir réel, mais avec un type du sud au poste de PM on avait l’impression que le pouvoir est partagé. Même cette fausse image, Deby vient de l’anéantir.<o:p></o:p>

    Beremadji Felix      
    N’djaména<o:p></o:p>

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  •   FOCUS SUR L'ACTUALITÉ
    QUAND LE MENSONGE EST ÉRIGÉ EN MODE DE GOUVERNANCE
    (Source: TchadVision du 14/04/2008)


    Une simulation par les services de Deby et les services français de renseignement d’une agression des forces de l’Alliance Nationale contre les forces de l’Eufor.
    Des manoeuvres diaboliques entreprises par les services de l’ANS de Deby avec l’appui de conseillers militaires français basés au Tchad cherchant des artifices pour entraîner les forces de l’Eufor dans une confrontation avec les éléments de la résistance nationale en provoquant une attaque de l’Eufor par des véhicules peints du sigle de l’opposition tchadienne.

    Une centaine de véhicules sont entrain d’être peints au sigle des mouvements composants l’Alliance nationale, loin des regards indiscrets, à Facha quartier situé à l’ouest de N'Djaména . Ces véhicules qui seront conduits par des éléments de la rébellion soudanaise le MJE de Khalil Ibrahim et les miliciens de Deby, auront pour mission d’attaquer les positions des éléments de l’Eufor dans le but de déclencher une riposte en « légitime défense » de ces derniers.

    Le même scénario avait été utilise par Deby l’année dernière contre les populations du Dar Sila pour simuler une agression dite des Djandjawid sur des villages tchadiens et simultanément crier au génocide, cela en vue de motiver la mobilisation de la communauté internationale. C'est ainsi que de dizaines de villages avaient été brûlés, et environ 1500 personnes ont été massacrés par des hommes équipés de véhicules de l’armée de Deby, dotés d’armes lourdes et leurs biens pillés, jetant des milliers de tchadiens dans le dénuement total vers les camps de réfugiés du Darfour.

    Les organisations humanitaires présentes sur les lieux étaient témoins de ces massacres mais rares sont celle qui en avaient fait état. Et tout cela mis sur le compte de mystérieux Djandjawid alors que des chefs militaires de l’armée de Deby et des responsables de sa sécurités, connus du public, avaient organisés ces manœuvres criminelles. Le but est de donner ainsi des arguments à certains pays désireux d’intervenir à l’Est du Tchad sous le mandat international dans le but de protéger la dictature de Déby qui a pour mission inavouée d’entretenir et alimenter le conflit du Darfour.

    En effet, on se rend bien compte que l’objectif recherché par l’intervention de l’Eufor est loin d’être la sécurisation des camps de réfugiés et déplacés de l’Est mais la défense d’un régime en charge des basses besognes.
    Les services spéciaux français n’épargnerons certainement aucun effort à créer des incidents afin de declencher une confrontation directe entre les forces de la résistance nationale et l’Eufor pour justifier une participation directe et en « légitime défense ».

    Le franchissement de la frontière soudanaise, il y a un mois par une patrouille d’éléments français, incursion qui a coûté la vie à un militaire français, n'est pas le fait du hasard, comme le prétend Mr Sarkozy. Cela entre dans un programme qui verra sa mise en œuvre quand la France occupera la présidence de l’Union Européenne en juillet 2008. Ce sera un mandat chargé de tous les dangers pour le Tchad.

    L'opinion nationale doit comprendre que de tels agissements sont de nature à entraîner notre pays dans un engrainage de violence et une internationalisation du conflit dont l’issue sera apocalyptique pour le pays.
    La France par ses multiples interventions au Tchad pour sauver le regime dictatorial de Deby, se trouve coupable de la mort de milliers de tchadiens et un jour elle sera placée sur le banc des accusés comme au Rwanda, au Vietnam ou en Algérie. En effet, imposer un régime fantoche aux tchadiens, régime connu pour toutes ses dérives ne fera qu’alimenter l'instinct nationaliste qui à terme se retournera contre elle. Le monde a suffisamment changé, la France le comprendra à ses dépends.

    Le droit à la résistance, au progrès et au bien être de notre peuple est un droit légitime et universellement reconnu et les tchadiens n’attendront certainement pas l’agrément de la France de Mr Sarkozy ou Mr Kouchner pour en faire usage.

    La crise du Darfour, le conflit Tchad-soudan ne sont que des écrans de fumée qui ne pourront occulter la profondeur de la crise politique au Tchad. De plus en plus, les appels au secours de Deby à l’endroit de la communauté internationale cherchant à camoufler le conflit tchado-tchadien en le qualifiant d’agressions du soudan sur le Tchad ne passent plus. Personne n’est dupe, et la communauté internationale se rend compte de l’état de déliquescence avancée du régime, sa phobie des libertés et la nature de criminel invétéré de Deby selon l’expression du Martyr de la lutte tchadienne le frere Youssouf Togoimi (paix à son âme).
    Pour continuer à disposer des ressources tchadiennes et de la position stratégique de notre pays dans la sous région, la France de Sarkozy et Kouchner, au nom de la fameuse coopération cherchera vaille que vaille à faire de notre pays une base arrière pour des sales besognes (changer des régimes africains qui prennent conscience des intérêts nationaux, déstabiliser des pays voisins cas du Darfour, organiser les crimes les plus crapuleux en toute impunité cas de l’arche de zoé etc.…). Cette France ne lésinera pas sur les moyens et stratagèmes pour maintenir à bras le corps le régime chancelant de Deby. Les tchadiens doivent répondre d’une seule voix à la France que c’est peine perdue.

    Le destin de notre peuple ne se trouve pas entre les mains de la France: Que les tchadiens qui n’ont pas encore compris se ressaisissent : C’est le bon Dieu qui en dispose !


    Jean Pierre Ndorongar
    Makape Douala
    Cameroun
    Ndorongarjp@yahoo.fr

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