• Michelot Yogogombaye

    Présidendent Fondateur du Rassemblement Démocratique pour la Paix et la Liberté au Tchad RDPL

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  • Chaque jour, l’embarrassante affaire des opposants «disparus» au Tchad apporte son lot de révélations plus ou moins sérieuses. Vendredi, le chef de la diplomatie tchadienne, Ahmad Allam-Mi, a confirmé à Paris l’annonce faite depuis N’Djamena par son homologue de l’Intérieur : Ngarlejy Yorongar, l’un des trois opposants portés disparus depuis l’attaque de la capitale par des rebelles qui ont failli renverser le président Idriss Déby, a été «retrouvé vivant dans son quartier». Mais à N’Djamena, pas de Yorongar : son frère, contacté par Libération, ne l’a pas revu… depuis le 3 février.

    «Exactitude». De plus en plus critiqué, notamment pas le Haut-Commissariat de l’ONU pour les droits de l’homme, le gouvernement tchadien multiplie les annonces contradictoires ou à retardement. Jeudi, un communiqué de N’Djamena annonçait que «l’enquête diligentée notamment par la police judiciaire et la direction des renseignements militaires n’a pas jusqu’à ce jour permis de retrouver toutes les personnalités portées disparues […]». De même, les autorités disent ne pas avoir pu «déterminer avec exactitude les circonstances de leur disparition» (sic). Selon leurs proches et d’après les témoignages concordants recueillis par les organisations internationales des droits de l’homme, les disparus ont été enlevés à leur domicile par des hommes en uniforme de la garde présidentielle, au lendemain du raid raté des rebelles sur N’Djamena.

    Ainsi, le pouvoir a annoncé la semaine dernière avoir «retrouvé» Lol Mahamat Choua dans une prison militaire. Seuls l’ambassadeur de France et le représentant de l’Union européenne ont pu lui rendre visite. Il serait en bonne santé selon le diplomate européen. Vendredi, le ministre des Affaires étrangères l’a qualifié de «prisonnier de guerre», assurant qu’il avait été «pris sur le champ de bataille, au QG de Nouri [le chef de la rébellion, ndlr]. Qu’est-ce qu’il faisait là ? C’est à la justice de le dire». On a du mal à imaginer cet ex-président âgé de 68 ans les armes à la main. Lol Mahamat Choua, très respecté, est l’un des chefs de file de l’opposition non armée et l’un des signataires clés, avec Yorongar, de l’accord de partage du pouvoir du 13 août 2007 parrainé par l’Union européenne, et jamais appliqué. Quant au troisième disparu, Mahamat Saleh Ibni Ouma, porte-parole de la principale coalition d’opposition, on reste toujours sans nouvelles de lui. Ces hommes, ainsi que les représentants de la société civile, en fuite ou se cachant pour échapper à la vindicte de Déby, incarnent l’espoir d’une relève pacifique dans un pays lassé du morbide face-à-face entre les rebelles et le Président.

    Complaisance. Cette affaire embarrasse au plus haut point la France, qui n’a pas ménagé son soutien à Déby. Certains membres de l’Eufor, la force européenne à dominante française en cours de déploiement dans l’est du Tchad, comme l’Autriche, jugent la complaisance de Paris intenable. Or Nicolas Sarkozy envisage de faire une courte visite au Tchad à l’occasion de son voyage en Afrique du Sud, en fin de semaine prochaine. Il pourrait évoquer le sort des six condamnés de l’Arche de Zoé, qui ont introduit une demande de grâce auprès de Déby. Sans le retour des disparus, l’escale tchadienne est compromise.

    CHRISTOPHE AYAD
    QUOTIDIEN : samedi 23 février 2008 <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>

    Source : www.tchadactuel.com<o:p></o:p>

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  • Monsieur Allami qui est en mission en Europe pour expliquer à l’UE la disparation des opposants politiques, a, non seulement d’énormes difficultés pour convaincre ses interlocuteurs, mais se contredit à chaque minute.

    A propos des disparus, il a d’abord avoué que le Gouvernement n’est plus en mesure de les libérer, càd ils ne sont plus en vie en d’autres termes, plus tard il affirme que le Ministre de l’intérieur est en train de les chercher dans le cadre d’une enquête ouverte à ce sujet ; et enfin il déclara tout de go que les opposants sont partis avec les rebelles et soudain il parle d’une réapparition de Yorongar chez lui. Un retour à domicile que seul le gouvernement aurait remarqué ! Rude tâche que de défendre le régime de Deby. Autre égarement d’Allami est relatif aux contacts entre le gouvernement et la rébellion. Le Ministre avait d’abord parlé de négociation ; démenti immédiat de la part des responsables de la rébellion ; alors le Ministre de Deby tente une parade : il s’agit plutôt des contacts avec des individus ; pas avec les chefs, précisa-t-il.

    Ibni, Yorongar et d’autres auraient été exécutés – malheureusement ça se confirme de plus en plus : les opposants politiques et d’autres anonymes auraient exécutés dès les premières heures. L’arrestation et l’exécution des opposants a été suivi à la seconde près par l’Attaché militaire français au Tchad ; c’est sur son intervention que Lol aurait été épargné et quelques défenseurs des droits de l’homme exfiltrés et mis en sécurité après des multiples interventions. Lol sera libéré à la faveur de la visite du Président Français à N’djamena à la fin du mois.

    Sarkozy à N’djamena - Selon nos informations, ce que Deby va déverser dans le marché français comme argent sous forme des contrats dépasserait les contrats que la France a signé avec la Libye. Comme le Président français se comporte toujours comme l’émissaire des hommes d’affaires, il ira à Ndjamena en enjambant les cadavres des tchadiens morts sous les obus livrés par la France et chargés sur des hélicoptères pilotés par des mercenaires et téléguidés par les renseignements des éléments de l’opération du dispositif français « Epervier » qui ont bombardé la ville. Pour Sarko, c’est le déploiement de l’Eufor et le temps d’arranger le transfert de quelques liquidités qui comptent. Ainsi il va encourager son ami de persévérer sur la même voie avec son soutien ferme.

    Achat tout azimut des armes - la France va livrer à Deby toute sa vieille et vétuste quincaillerie à Deby, contre les pétrodollars, mais cela n’est pas suffisant. Une forte délégation conduite par l’ambassadeur du Tchad à Moscou et comprenant Oumar Deby et Mahamat Orozi, séjournent à Kiev, Ukraine, pour l’achat de toutes sortes d’avion : MIG, Hélicos, Soukhoï, etc. On parle de plusieurs centaines de millions de dollars.

    Encore des Pilatus à acheter – le gouvernement suisse aurait très mal pris que les Pilatus vendus par elle à Deby, servent à tuer les civils tchadiens et aurait ouvert une enquête ; mais Deby s’en fout pas mal des états d’âme de la Suisse. Il vient de relancer les deux intermédiaires français qui lui ont permis d’acquérir les Pilatus. MM Habib Bouharou et Denis Allard ont été recontactés par leurs vis-à-vis tchadiens : Younousmi et Abbass Mahamat Tolli. Les deux intermédiaires français vont faire un déplacement au Tchad dans les tous prochains jours, à la recherche d’autres Pilatus.

    Beremadji Félix
    N’djaména.

    Source: www.tchadactuel.com


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  • Tchad: confusion autour du sort de l'opposant disparu Ngarlejy Yorongar - Afp

    Le sort de l'opposant tchadien Ngarlejy Yorongar restait incertain vendredi soir après des affirmations du pouvoir selon lesquelles il est "réapparu" dans son quartier de N'djamena, ce que dément formellement sa famille.

    Signe de la confusion concernant le député fédéraliste ainsi que deux autres figures de l'opposition, le ministre français des Affaires étrangères français Bernard Kouchner attendait "confirmation" de l'apparition de M.Yorongar et il a indiqué que le Tchad devait faire "la lumière" sur les trois opposants avant une éventuelle visite du président français Nicolas Sarkozy, envisagée sur la route de l'Afrique du Sud.

    "Personne n'a vu mon père. Qu'on arrête de nous torturer moralement. (Les autorités tchadiennes) s'amusent avec notre famille, avec le peuple tchadien, et se moquent de la communauté internationale", a déclaré à l'AFP le fils du M. Yorongar Rokoulmian Yorongar, installé en France depuis cinq ans.

    Auparavant, les autorités tchadiennes avaient déclaré à plusieurs reprises qu'elles avaient "retrouvé" le député, une des trois grandes figures de l'opposition disparues depuis le 3 février à l'issue de l'échec de l'offensive de la rébellion sur la capitale.

    En visite à Paris, le chef de la diplomatie tchadienne Ahmad Allam-Mi a d'abord annoncé au cours d'une conférence de presse à Paris que l'opposant avait été "retrouvé vivant". Plus tard, le ministre de l'Intérieur tchadien Ahmat Bachir a pris le relais à N'Djamena en déclarant que M. Yorongar avait "fait son apparition jeudi soir à son domicile de Moursal", où il avait été "reconnu par des témoins" de ce quartier de la capitale tchadienne.

    "Toutes les personnalités censées portées disparues réapparaissent curieusement d'eux mêmes comme par hasard", a même ironisé le ministre.

    "Moursal n'est pas plus grand que l'Ile de la Cité à Paris. Il est l'homme le plus connu là-bas. J'ai eu des coups de téléphone d'oncles, de parents, d'amis. Personne ne l'a vu", s'insurge le fils de l'opposant.

    L'ancien chef de l'Etat, Lol Mahamet Choua, disparu dans les mêmes circonstances que Yorongar, a été arrêté et porté disparu pendant plusieurs jours avant que les autorités tchadiennes le retrouvent "vivant" le 14 février et reconnaissent qu'il est détenu.

    "Lol Mahamat Choua a été retrouvé en flagrant délit avec les mercenaires et se trouve entre les mains de la police judiciaire pour le besoin de l'enquête", a assuré vendredi M. Allam-Mi.

    Ces propos ont aussitôt été démentis par l'opposition. Cela "relève du fantasme et du mensonge politique le plus grossier", a réagi le Rassemblement pour la Démocratie et le Progrès (RDP) dans un communiqué reçu à Libreville.

    Le sort du troisième opposant de renom disparu, le porte-parole de la principale coalition de l'opposition Ibni Oumar Mahamat Saleh n'est toujours pas connu


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  • JUSTICE INTERNATIONALE Le président sénégalais hésite à extrader l'ex dictateur tchadien vers la Belgique. Il a demandé conseil à ses homologues africains, qui se réuniront lundi à Khartoum.

    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>Un juge belge pour le Tchadien Hissène Habré?       

    Interview de<o:p></o:p>

    Michelot Yogogombaye, Président du RDPL et                                                                         Reed Brody, ONG Human Rights Watch<o:p></o:p>

    PROPOS RECUEILLIS PAR SIMON PETITE,                                                                       Quotidien : Le Courrier, Genève, le Vendredi, 20 janvier 2007<o:p></o:p>



    Augusto Pinochet a découvert l'existence de la «compétence universelle» lorsque des policiers ont fait irruption dans sa clinique de Londres. Oui: chaque Etat pouvait engager des poursuites pour graves violations des droits humains, indépendamment du lieu des crimes et de la nationalité des auteurs. D'où le mandat d'arrêt espagnol. Finalement, Pinochet a pu rentrer au Chili et il n'aura pas été le premier ancien chef d'Etat à être extradé. Est-ce que se sera Hisseine Habré? La Belgique veut juger l'ex-dictateur tchadien, accusé de 40 000 assassinats politiques. Mais le Sénégal rechigne à l'extrader.<o:p></o:p>

    Dans son pays d'accueil, Habré dispose de puissants appuis et ses défenseurs jouent sur la corde de la souveraineté africaine. La Belgique, ancienne puissance coloniale, n'aurait pas de leçons à donner. Embarrassé, le président sénégalais a transmis le dossier à ses homologues africains, qui ont rendez-vous ce lundi à Khartoum.<o:p></o:p>

    Faut-il juger Hissène Habré en Belgique? Débat entre Reed Brody, qui traque les dictateurs pour le compte de l'ONG Human Rights Watch, et Michelot Yogogombaye. Aujourd'hui réfugié à Bienne, il a été secrétaire général adjoint du gouvernement Habré juste avant sa chute. Auparavant, il était passé par les geôles de la police politique tchadienne. Depuis son exil en Suisse, M. Yogogombaye anime le Rassemblement démocratique pour la paix et la liberté au Tchad (RDPL), un parti d'opposition.


    Le Courrier: Selon vous, que va décider l'Union africaine (UA)?     <o:p></o:p>

    Reed Brody: A Khartoum, les chefs d'Etat africains devront choisir entre l'impunité et la justice. Si Hissène Habré doit répondre de ses crimes devant un tribunal, ce sera un précédent pour tout le continent. Cette perspective est loin d'enchanter tous les présidents africains, à commencer par l'organisateur du sommet, le président soudanais Omar El-Béchir. Son cas devrait être examiné par la Cour pénale internationale pour les exactions commises au Darfour. L'UA instaurera sans doute un groupe d'experts chargés d'examiner quelle juridiction est la mieux à même de juger l'ex-dictateur tchadien. Ceci dit, l'arbitrage de l'UA ne libérera pas le président Wade de ses obligations internationales. Le Sénégal héberge un présumé tortionnaire. Il est tenu de l'extrader, à moins qu'il se décide enfin à le juger. <o:p></o:p>

    Michelot Yogogombaye: Le RDPL et moi-même avons adressé une lettre au président de l'UA lui demandant de ne pas jeter la mémoire collective du peuple tchadien en pâture à la presse occidentale. Je pense que nous avons été entendus et que Hissène Habré ne sera pas extradé vers la Belgique. Il ne s'agirait nullement d'un déni de justice. Cela signifiera simplement que le temps est venu pour l'Afrique de régler elle-même ses problèmes. Selon ses propres valeurs comme la palabre et la juridiction par la parole. Pourquoi leur préférer un juridisme greffé de l'Occident colonial et colonisant?      <o:p></o:p>

    Le Courrier : Où devrait être jugé Hissène Habré?    
    Michelot Yogogombaye: Au Tchad, là où ont été commis les crimes dont il est accusé. Mettre face à face les bourreaux et les victimes est légitime. La France a jugé Maurice Papon en France. Le procès de Nuremberg s'est tenu dans la ville où s'était forgée l'idéologie nazie. Combien de victimes ou de témoins pourront faire le déplacement à Bruxelles pour assister au procès si jamais il a lieu en Belgique? Un jugement au Tchad est tout à fait réalisable. A nous de relever le défi avec l'aide de l'Afrique et de la communauté internationale. <o:p></o:p>

    Reed Brody: L'extradition en Belgique est l'option la plus immédiate et la plus réaliste. Nous aurions tous souhaité que Habré puisse être jugé en Afrique. Mais le Sénégal a refusé de le faire et, en quinze ans, aucun autre pays du continent n'a réclamé son extradition. Un tribunal spécial africain? L'idée est très séduisante. Mais, selon nos estimations, la mise sur pied d'une telle instance coûterait au moins 100 millions de dollars et nécessiterait encore plusieurs années. Or, le temps presse. Déjà deux plaignants tchadiens, rescapés des geôles de Habré, sont décédés.
    Les conditions sont-elles réunies pour la tenue d'un procès équitable au Tchad même?<o:p></o:p>

    Reed Brody: Le Tchad n'a pas demandé l'extradition, il s'est par contre déclaré favorable à un procès en Belgique. Si Habré devait revenir au Tchad, on ne peut exclure qu'il soit torturé ou assassiné. Son retour risquerait de déstabiliser le pays, alors que la situation est déjà très fragile. <o:p></o:p>

    Michelot Yogogombaye: Pourquoi pas? Il y a aujourd'hui au Tchad une autorité établie à ce qu'on nous dit. Le président a juré de garantir l'efficience et l'indépendance de la justice. Il faut le prendre au mot. <o:p></o:p>

    Le Courrier : Ne faudrait-il pas aussi jugerl'actuel président Idriss Déby?<o:p></o:p>

    Michelot Yogogombaye: C'est inévitable quand on sait qu'Idriss Déby fut le commandant en chef des forces armées pour la région Nord puis le conseiller de Hissène Habré en matière de sécurité et membre du bureau exécutif du parti unique de l'époque, avant de destituer son mentor en 1990. En réalité, Déby et ses acolytes ont commis des crimes pires que ceux de Habré. Si le président tchadien préfère aujourd'hui que son prédécesseur soit extradé en Belgique, c'est qu'un procès au Tchad se retournerait contre lui. Car, au Tchad, on torture et on tue comme à l'époque de Habré, mais on n'a même pas l'excuse d'être en guerre. N'attendons pas que Déby soit déposé pour s'insurger contre son régime! <o:p></o:p>

    Reed Brody: Sans nier la part de responsabilité d'Idriss Déby, c'est Habré qui a créé la police politique – la DDS – et qui l'a mise sous sa supervision directe. Les archives de la DDS découvertes à N'Djamena ont révélé que Habré dirigeait personnellement la répression contre le peuple tchadien. Human Rights Watch dénonce vigoureusement les cas de torture, les exécutions ou les violations des droits économiques perpétrés par le régime d'Idriss Déby. Mais aujourd'hui, au Tchad, il y a une presse plus ou moins libre et une société civile très active. On ne pouvait pas en dire autant du temps de Habré. <o:p></o:p>

    Le Courrier : On accuse la loi «de compétence universelle» belge, en vertu de laquelle Bruxelles réclamel'extradition de Habré, d'être très sélective car elle ne vise que des dirigeants du tiers monde.<o:p></o:p>

    Michelot Yogogombaye: Je ne comprend pas pourquoi la Belgique ne daigne pas appliquer cette loi contre messieurs Botha, Duvalier ou Pinochet. Pourquoi la justice belge a-t-elle refusé d'inculper Ariel Sharon? Sont-ils tous moins coupables que Hissène Habré? Ou cette loi de compétence universelle n'est rien d'autre qu'un «Code noir» bis (lois réglant la traite des esclaves dans les colonies françaises, nldr). <o:p></o:p>

    Reed Brody: Il y a beaucoup de désinformation autour de cette loi. Lorsqu'elle a été amendée, presque toutes les plaintes déposées en Belgique sont passées à la trappe, qu'elles concernent des dirigeants du Sud ou occidentaux. Beaucoup d'entre elles ont été classées parce qu'elles visaient des responsables politiques en exercice. Le Tchad, lui, a levé l'immunité de Hissène Habré. De plus, l'instruction était déjà bien avancée lorsque la loi a été amendée, et des plaignants avaient la nationalité belge. Le passé colonial de la Belgique est incontestable. Mais, aujourd'hui, ce pays offre la possibilité d'un procès équitable pour les victimes de Hissène Habré. <o:p></o:p>

    Source: Cet article provient de: Le Courrier  http://www.lecourrier.ch/ <o:p></o:p>

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